A21 |
Géométrie grandeur nature
(détails) |
Jean-François Grelier
formateur IUFM à la retraite |
A22 |
Quels problèmes ouverts pour l’école
primaire ? (détails) |
Olivier Le Dantec, ESPE de Nice, 43 avenue
Stéphen Liégeard 06100 Nice
Laurent Giauffret, DSDEN de Nice |
A23 |
Enjeux et perspectives d'une formation
des maîtres à des projets interdisciplinaires impliquant
les mathématiques (détails) |
Cabassut Richard, ESPE de l'Académie
de Strasbourg, LISEC-EA 2310 Université de Strasbourg |
A24 |
Former les enseignants polyvalents à
l’analyse de séances de mathématiques (détails) |
Blanchouin Aline, P-Espe 1er degré
EPS Créteil, Paris XII-Upec.
Professeure agrégée d’EPS
Pfaff Nathalie, P-Espe 1er degré Mathématiques Créteil,
Paris XII-Upec
Professeure agrégée de Maths
|
A25 |
Simulation du matériel de numération
« bûchettes ». (détails) |
Nathalie Brasset, Doctorante
MeTAH, Laboratoire d’Informatique de Grenoble, UGA |
A26 |
Faire des mathématiques avec des cartes et
un robot, le projet OCINAEE. (détails) |
Jean-Pierre Rabatel, IFÉ-ENS de Lyon
Sophie Soury-Lavergne, IFÉ-ENS de Lyon |
A27 |
Usage d’un cadre d’analyse pour s’approprier,
concevoir et enrichir des situations de formation (détails) |
PETITFOUR Edith, ESPE de Lorraine, COPIRELEM
WINDER Claire, ESPE de Nice, COPIRELEM
|
A21
: Objectif :
Construire des objets représentants la même figure
à des échelles différentes pour en faire émerger
le concept.
Résumé :
Nous avons tous été formés par la thèse de
Berthellot-Salin sur l'enseignement de la géométrie à
l'école primaire. Nous avons tous compris qu'il fallait sortir
de la feuille de papier, voire de la classe, et travailler dans le méso-espace
pour construire de réelles compétences spatiales et géométriques.
Alors nous avons essayé … et nous avons mis au point une
activité.
Elle consiste à faire une figure avec un ruban de 16 ou 18 m avec
des élèves-sommets, pendant que les autres élèves
la dessinent à main levée. Puis à la refaire en classe
sur une moquette avec une ficelle de 16 ou 18 dm. Enfin à la tracer
en cm sur sa feuille de papier.
Et nous nous sommes aperçus que la multiplicité des présentations
facilitait la construction du concept, parce que le concept est précisément
ce qui fait l'unité des différentes apparences.
Modalités de l'atelier :
L'activité sera présentée par la projection d'un
montage de séances de classe en cycle 3. Puis l'atelier permettra
de tester le matériel et de revivre ces séances.
Et enfin on échangera sur la pertinence du dispositif
Références bibliographiques
Berthellot-Salin Enseignement de la géométrie à l'école
primaire
Jean-François Grelier Apprentissages géométriques
aux cycles 2 et 3. (retour) |
A22 :
Objectif :
Présenter cette expérience de promotion des problèmes
ouverts à l’école primaire et partager d’autres
expériences similaires menées dans d’autres académies.
Résumé :
Les problèmes ouverts, pourtant institutionnellement reconnus par
les programmes, sont peu présents en classe dans le premier comme
le second degré (Arsac et al. 2007 ; Feytan 2015).
Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cet
état de fait. Nous avons retenu surtout le fait qu’il n’existait
pas beaucoup d’exemples disponibles qui permettent de travailler
les notions du programme (Arsac et al. 2007 ; Feytan 2015). En effet,
pour beaucoup d’enseignants, les activités de type problèmes
ouverts sont considérées comme un temps perdu pour l’acquisition
des notions fondamentales.
Aussi, nous avons essayé de réconcilier ce type de problème
avec les notions du programme. Le dispositif imaginé essaye de
répondre à plusieurs questions qui seront abordées
dans l’atelier : comment intégrer la démarche d’essais-erreurs
? Comment confier la validation des solutions trouvées aux élèves
? Comment rassurer des enseignants débutants qui décident
de travailler sur des problèmes ouverts ?
Modalités de l'atelier :
Présentation de l’expérience et des supports pédagogiques
(https://mathematrices.wordpress.com/)
Mise en situation.
Partages d’expériences autour des problèmes ouverts
et la démarche d’essais-erreurs.
Références bibliographiques :
ARSAC, G., MANTE, M. (2007). Les pratiques du problème ouvert,
SCEREN.
EYTAN, A. (2015). La résolution de problèmes de mathématiques
au primaire, DOSSIER DE VEILLE DE L’IFE-n°105-Novembre 2015.
(retour) |
A23
: Objectif :
Analyser et évaluer une formation à des projets
interdisciplinaires impliquant les mathématiques.
Réfléchir sur les enjeux de l'interdisciplinarité
et du projet à l'école primaire et sur la place des mathématiques
dans cette perspective.
Résumé :
Le référentiel des compétences professionnelles des
professeurs et les nouveaux programmes d'enseignement de 2016 soutiennent
la mise en œuvre de projets interdisciplinaires. Mais plusieurs auteurs
soulignent les difficultés à mettre en œuvre une vraie
interdisciplinarité (Baillat et al. 2003, Aldon et al. 2014). Depuis
deux ans, à l'ESPE de Strasbourg, il est proposé une formation
en Master 2 à l'interdisciplinarité à travers la
conception d'un projet impliquant les mathématiques. A partir de
l'étude en atelier des comptes rendus de différents projets
on réfléchira à l'implication des mathématiques
dans des projets interdisciplinaires et à la conception d'une formation
sur cette implication.
Modalités de l’atelier :
Dans un moment collectif d'introduction on discutera une grille d'analyse
de projets interdisciplinaires, ce qui permettra d'éclairer le
contexte (programmes et compétences professionnelles), le cadre
théorique et la problématique suggérés.
Puis chaque groupe travaillera sur l'analyse d'un exemple de compte rendu
de projet, le projet étant différent d'un groupe à
l'autre.
Enfin dans un échange collectif des différentes analyses
on essaiera de dégager des recommandations pour une formation à
des projets interdisciplinaires impliquant les mathématiques, en
distinguant éventuellement formation initiale et formation continue.
Références bibliographiques :
Aldon, G., Monod-Ansaldi, R., Prieur, M. (2014). Articuler les apprentissages
en sciences et mathématiques par les démarches expérimentales
codisciplinaires. Repères-IREM n°96
Baillat Gilles et Sauvé Lucie (2003) Les enseignants spécialistes
et les enseignants généralistes face à l'intégration
des savoirs. In Couturier Yves (dir.) (2003) La condition interdisciplinaire
du travail
. Esprit critique. vol.5, n°1 (retour) |
A24: Objectif
:
Proposer un modèle d’analyse de l’activité
du PE lorsqu’il fait « des maths »
Questionner l’ingénierie de formation et particulièrement
discuter l’usage des traces de l’activité réalisée
(sous forme d’enregistrement vidéo… ou non…)
en M2 (classique, DU, va)
Résumé :
Nous partons du postulat que pour former des enseignants du primaire,
nous devons prendre en compte leur « polyvalence ». Ainsi,
au quotidien, le face à face réel du PE avec un même
groupe d’élève, pour « faire apprendre les math
» (comme dans toutes les autres disciplines) n’est pas l’unique
expression d’une préoccupation de transmission des savoirs
ou épistémique. Celle-ci est en conflit potentiel avec deux
autres préoccupations : pragmatiques (de gestion temporelle, matérielle,
humaine, spatiale…) et relationnelles (Vinatier 2013).
L’analyse d’un enregistrement vidéo d’une séance
(CE1, mesure de longueur) sera l’occasion d’avancer un modèle
permettant de prendre en compte cette triple logique d’action (Blanchouin
2015) intégrant le cadre théorique de Vergnaud pour apprendre
en maths (Pfaff et Fénichel, 2005). In fine, cela conduira à
interroger les ingénieries de formation basées sur la vidéo
(Gaudin et Flandin, 2014).
Modalités de l’atelier :
1/ Analyse en sous groupes d’une séance d’un début
de séquence sur la « mesure de longueur » en CE1 conduite
par un PEMF à partir de l’enregistrement vidéo (ressource
interne Espe Creteil).
2/ Propositions d’un outil croisant approches didactique et ergonomique
3/ Conséquences pour l’ingénierie de formation : réflexions
en sous groupes et témoignages d’interventions en «
master MEEF 1 va »
Références bibliographiques :
Blanchouin A. (2015) : la journée de l’enseignant polyvalent
du primaire : étude sur une année du cours d’action
quotidien en CP. Thèse d’état. Paris 13, Sorbonne
Paris Cité.
Gaudin C. & Flandin S. (2014) : présentation croisée
d’un état de l’art. Conférence de consensus
– Jeudi 23 janvier 2014 -La vidéoformation dans tous ses
états : Quelles options théoriques ? Quels scénarios
? Pour quels effets ?
Fénichel M., Pfaff N. (2005) : Donner du sens aux mathématiques.
Tome 2. Bordas
Vinatier I. (2013) : Le travail de l’enseignant. Une approche par
la didactique professionnelle. Bruxelles, De Boeck. (retour) |
A25: Objectif
:
- Présenter les apports d’un travail sur une simulation
- Etudier deux types de tâches permettant de travailler les aspects
décimal et positionnel du nombre.
Résumé :
Une des recommandations du jury de la conférence de consensus CNESCO
Nombres et premiers apprentissages numériques est de « Développer
la manipulation d’objets tout au long du primaire, et pas seulement
en maternelle » (CNESCO, 2015b, p. 3), la manipulation y apparaît
comme la première étape d’une démarche globale
d’enseignement vers l’abstraction du nombre.
Nous avons conçus une simulation du matériel de numération
bûchettes que nous avons expérimenté en classe de
CE1 : le travail avec la simulation permet de poursuivre et d’enrichir
un travail initié avec le matériel tangible.
L’atelier sera l’occasion de présenter des types de
tâches permettant de travailler les aspects positionnel et décimal
(CNESCO, 2015a, p. 15) de façon plus ou moins indépendante
ou à un niveau de difficulté plus ou moins élevé
et de concevoir de nouveaux exercices avec la simulation.
Notre travail s’appuie sur (Tempier, 2014), un des objectifs étant
de proposer des types de tâches pour lesquelles le principe décimal
est un enjeu d’enseignement.
Modalités de l'atelier :
Dans la mesure du possible, les participants à l’atelier
apporteront leur ordinateur personnel comportant l’application Excel.
Présentation de la simulation ; Découverte de la simulation
et de ses apports; Création par groupe, d’un exercice sur
la simulation ; Découverte des deux types de tâches puis
présentation des variables didactiques associées aux deux
types de tâches générant plusieurs exercices.
Références bibliographiques :
CNESCO. (2015a). Nombres et opérations: premiers apprentissages
à l’école primaire. Recommandations
du jury.
CNESCO. (2015b). Nombres et opérations: premiers apprentissages
à l’école primaire. Synthèse
des recommandations.
Tempier. F (2014) Une ressource pour enseigner la numération décimale
de position. Des apports essentiels pour la formation des enseignants.
Actes du 41ème colloque COPIRELEM. IREM de Bordeaux. (retour)
|
A26: Objectif
:
L’objectif de l’atelier et de faire découvrir et d’analyser
le dispositif de réalité mixte OCINAEE constitué
d’objets matériels et virtuels connectés. Les objets
sont du type cartes, plateaux de jeu, dés, stylets et ils communiquent
avec une plateforme informatique par l’intermédiaire d’un
petit robot mobile, d’un téléphone et de tablettes.
Le projet conçoit et étudie des situations d’apprentissage
mathématiques du CP à la 6e de collège. L’atelier
consistera à faire l’analyse didactique de ces situations
pour en expliciter l’intérêt pour l’apprentissage.
Résumé :
Le projet OCINAÉÉ, http://ocinaee.blogs.laclasse.com/ est
mené par 4 partenaires : 2 PME de la région lyonnaise, Kreactive–digiSchool
et Awabot, Erasme, le living Lab de la Métropole de Lyon et l’ENS–IFÉ
organisme de recherche public (De Simone et al. 2016). Le projet conçoit
plusieurs jeux mathématiques dans les domaines du calcul, de la
numération et du repérage des positions et des déplacements
dans le plan. Chaque jeu propose différents menus qui s’adressent
à tous les élèves des cycles 2 et 3, du CP à
la 6e sans indication de niveau.
Une première question traitée par le projet est celle de
la génération des parties de jeu, nécessitant en
particulier d’en caractériser la difficulté. Une analyse
en terme de variables didactiques nous a permis d’y répondre
(Mackrell et al. 2013). Les expérimentations à venir pourront
confirmer le modèle élaboré et orienter son évolution.
Une autre question posée par le projet est celle de l’articulation
du virtuel et du matériel pour les apprentissages (Riou-Azou et
Soury-Lavergne 2014). Dans l’élaboration des situations d’apprentissage,
il faut choisir les moyens d’action sur le système offerts
aux élèves. Par exemple, dans le jeu du nombre cible les
élèves peuvent utiliser soit des cartes tangibles sur lesquelles
sont écrits des nombres, soit une tablette numérique qui
affiche les nombres dans des bulles. Le choix entre virtuel et matériel
se pose également pour les rétroactions du système
: des messages virtuels sur un smartphone ou bien un robot qui se déplace
dans le monde matériel. Les observations des utilisations en classe
apportent les premiers résultats sur les différentes stratégies
des élèves avec le dispositif, en version matérielle
ou virtuelle.
Modalités de l’atelier :
Après une courte présentation du projet, les participants
testeront les jeux existants et seront amenés à les analyser
selon les cadres théoriques proposés ou le cas échéant
selon leurs propres critères d’analyse. Ils pourront confronter
leurs résultats et leurs critiques aux observations des usages
en classe, que les animateurs rapporteront.
Références bibliographiques :
De Simone M., Guillaume L., Soury-Lavergne S. (2016), Monde numérique
et monde tangible pour l’apprentissage des mathématiques,
bulletin de la CFEM avril 2016, http://www.cfem.asso.fr/liaison-cfem.
Mackrell, K., Maschietto, M., & Soury-Lavergne, S. (2013). The interaction
between task design and technology design in creating tasks with Cabri
Elem. In C. Margolinas (Ed.), ICMI Study 22 Task Design in Mathematics
Education (pp. 81–90). Oxford, Royaume-Uni, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00834054.
Riou-Azou, G., & Soury-Lavergne, S. (2014). Mallette d’outils
mathématiques, le boulier et la pascaline. In XXXXIe colloque de
la COPIRELEM. Mont de Marsan, France. (retour) |
A27: Objectif
:
S’approprier un cadre d’analyse de situations de formation
et l’utiliser pour concevoir ou enrichir des situations de formation.
Résumé :
Le cadre d’analyse des situations de formation utilisé dans
cet atelier (Mangiante & al., à paraître) vise à
interroger les potentialités de ces situations à la lumière
des savoirs mathématiques, didactiques et pédagogiques en
jeu (Houdement, 2013) et de clarifier ces enjeux dans les différentes
phases de la mise en œuvre ainsi que leur articulation. Il permet
d’étudier des modalités d’exploitation par le
formateur de différents supports utilisables en formation (vidéos,
productions d’élèves, extraits de manuels, …).
Le travail au cours de l’atelier permettra d’aborder différents
domaines mathématiques (espace et géométrie, nombres
et calculs) à différents niveaux (maternelle et élémentaire).
Modalités de l’atelier :
1 - Présentation du cadre d’analyse.
2- Appropriation du cadre par l’analyse d’une situation de
formation issue des travaux de la COPIRELEM.
3- Utilisation du cadre pour concevoir et analyser une situation de formation
à partir de supports : extrait de vidéo, productions d’élèves,
extrait de manuel …
4- Synthèse et perspectives
Références bibliographiques :
Mangiante C., Masselot P., Petitfour E. & Winder C. (à paraître)
Proposition d’un cadre d’analyse de situations de formation
de professeurs des écoles. Actes du séminaire national de
didactique des mathématiques, janvier 2016.
Houdement C. (2013) Au milieu du gué : entre formation des enseignants
et recherche en didactique des mathématiques. Note d’habilitation
à diriger des recherches. Université Paris Diderot –
Université de Rouen. (retour) |